Un peu de transpiration

Chers amis lecteurs,

Pas mal d’entre vous se plaignent de m’avoir vue disparaître de cette page, bien que je sois plutôt très active sur la nouvelle, Génération Berlin, pour le compte de Radio France Internationale.

J’ai donc le plaisir de faire un saut de puce ici pour les paresseux :) ou les résistants qui ne souhaitent pas passer à la version plus berlinoise de mon blog!

Dire non au travail des enfants et à l’exploitation d’une main-d’œuvre sous payée dans les pays en voie de développement est un de mes chevaux de bataille, dont je rebats les oreilles de mes amis et de mes lecteurs depuis belle lurette.

Voici ma contribution vidéo d’une minute à cette croisade, pour le compte d’un concours de spots en faveur du commerce équitable. En espérant que ce spot aura l’heur de vous plaire… n’hésitez pas à le faire circuler!

« I wear only sweat »

Avec Sebastian Matthias Kolinski, Leonie & Anton Rimtragoon

Réalisation : Manon Heugel / DoP et Montage : Jonas Brandau / Son : Rene Paulokat / Musique : Honey & The Greek / Production : Oliver Moser & Jörn Hanicke

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Classé dans On s'engage!

Mondoblog

La photo emblématique de mon site sur Berlin pour le projet Mondoblog de RFI

Chers lecteurs,

Si j’ai été si peu active sur Ce que tu lis ces derniers temps, c’est parce que j’ai eu le plaisir de faire partie des cent blogueurs sélectionnés à travers le monde par Radio France Internationale pour le projet Mondoblog.

Les cent blogueurs francophones que nous sommes sont désormais les ambassadeurs de leur ville, qu’il s’agisse de Paris, de Dakar, de Yaoundé ou de Berlin, en ce qui me concerne.

Je vous invite à découvrir cette plateforme formidable sur laquelle des auteurs de moins de trente ans écrivent en direct, sans censure, sur leur pays dont, bien souvent, nous ne connaissons que le nom, lorsque nous n’en avons pas oublié jusqu’à la géographie (avouez que vous ne savez pas placer le Burkina sur une carte! moi, en tous cas, j’en suis honteusement incapable…). Car tous ces jeunes blogueurs, dont la plupart sont africains, donnent une autre image de leur ville, une image authentique, moderne, loin des clichés servis par les médias occidentaux.

Dans ce paysage bloguesque dynamique et engagé, ma mission est des plus délicates. Bloguer sur Berlin, lorsque d’autres bloguent sur des thèmes aussi brûlants que l’excision, ou l’impossibilité d’aller à l’école pour les enfants de Ouagadougou, cela peut avoir un petit côté fashion-pourri-gâté. Je tâcherai de m’en garder, et de montrer les multiples facettes de la ville.

Alors, si vous me voyez un peu moins par ici, c’est normal… vous pouvez me retrouver dès maintenant sur mon blog Génération Berlin.

Au plaisir de vous y lire!

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Classé dans Au gré de la Toile, Mon Berlin

Paul et le diable

Paul, c’est Paul Auster, et le diable, c’est l’argent (et Paul Auster a la beauté du diable, mais c’est une autre histoire).

Hand to Mouth (traduit par Le diable par la queue en France) est un essai autobiographique du célèbre écrivain américain, publié en 1996. Paul Auster y narre ses déboires de jeune auteur, ses débuts sous-payés en tant que traducteur, poète et dramaturge.

De sa plume souple, nerveuse comme le corps élastique d’un félin, Auster parle d’argent, ou plutôt, du fait qu’il n’a pas un rond. Depuis ses premiers poèmes et romans rédigés dans les années 70, évidemment, l’écrivain new-yorkais a fait du chemin, et sa situation financière s’est très largement améliorée.

Non seulement cet essai est passionnant, mais il est aussi efficace, direct, à la fois humain et sans la moindre auto-complaisance. Au-delà de la difficulté de l’auteur débutant (et jeune père de famille) à payer son loyer, Auster revient sur ce que cela signifie d’écrire pour gagner sa vie, d’écrire jusqu’à plus soif parce que c’est la seule chose qu’on veuille faire, le seul métier qu’on maîtrise.

Ils étaient peu nombreux, ceux qui auraient prédit, dans les années 1970, que le nom de Paul Auster serait plus tard la garantie de vendre des millions de livres à travers le monde dans des dizaines de langues différentes. Cet essai plein de modestie, et superbement écrit, est un vrai antidote à la déprime pour tout jeune auteur en mal de reconnaissance sociale.

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Classé dans Ma vie littéraire