Ces livres qui nous rasent : le jeu

Quand le livre fait bailler…

C’est parfois inavouable, mais certains livres considérés comme excellents, voire classiques, nous rasent complètement des pieds à la tête, jusqu’à ce qu’il ne nous reste plus un poil sur le caillou. Je me suis dit que cela pourrait être très marrant de jouer avec vous, chers lecteurs fidèles ou de passage, à en établir une sorte de liste.

Je commencerai par un bouquin qui, pourtant, m’a passionnée jusqu’à la page 336 (il en reste 212) : Marie-Antoinette d’Antonia Fraser. Écrite par l’épouse du dramaturge Harold Pinter, cette vaste biographie, d’une richesse extrême, est pourtant fort bien rédigée et illustrée par des gravures, portraits peints et autres photographies des lieux fréquentés par la reine sans tête. Disons qu’à partir des débuts de la Révolution, j’ai commencé à lâcher totalement cette lecture. Sans doute parce que je savais comment tout cela allait finir : carrément mal. J’ai donc laissé Sa Majesté reposer dans ma bibliothèque.

Je poursuivrai par Maurice Merleau-Ponty et son célèbre L’œil et l’esprit. Ce livre me fait enrager. J’ai un sérieux problème avec les essais philosophiques – ou la philo en général. Disons que tous ces concepts que je m’acharne à retenir rentrent par un œil et ressortent par l’autre. Je me suis éreintée des heures à tenter de recueillir une seule miette de tout ce que la phénoménologie pouvait m’offrir : il n’en reste rien. Ne me demandez même pas ce qu’est la phénoménologie. Je le comprends sur l’instant, et je l’oublie aussi sec. J’ai repris L’oeil et l’esprit cent fois pour tenter d’en passer les vingt premières pages. En vain.

La marche de Radetzky de Joseph Roth, considéré comme un chef-d’oeuvre, me laisse de marbre.  Pourtant, les capitaines à fière moustache, l’Europe centrale, tout ça, c’est du sur-mesure pour moi. C’est inexplicable : ça me barbe outrageusement. La moustache, je la préfère lorsqu’elle ourle la lèvre sensuelle de Bel-Ami.

Enfin, vous allez tout me tomber dessus à bras raccourcis, mais je ne peux pas lire Guerre et Paix. Je sais, je sais. Je me suis flagellée mille fois, jusqu’au jour où j’ai décidé de ranger Tolstoï dans le tiroir des inavouables, une bonne fois pour toutes. Cette lenteur qui n’est pas contemplative, cette absence de lyrisme, cette sécheresse des personnages m’a complètement emmerdée. Et même l’opéra tiré du roman par Prokofiev me jette dans les bras de Morphée.

A vous de jouer maintenant à compléter la liste des inavouables… Je mettrai ce billet à jour pour que nous puissions tous en profiter!

LA TERRIBLE LISTE DES INAVOUABLES RASOIRS (par ordre alphabétique des titres)*

Ainsi parlait Zarathoustra de Friedrich Nietzsche (Neige)

A la recherche du temps perdu de Marcel Proust (Gondolfo, Neige)

L’alchimiste de Paulo Coelho (Daniel Fattore)

Les aventures de Stéphanie Plum de Janet Evanovich (Amanda)

L’assomoir d’Emile Zola (Christophe)

L’aveuglement de José Saramago (Fashion)

Le barbier de Séville de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (Christophe)

Le bal d’Ismaïl Kadaré (Christophe)

Belle du Seigneur d’Albert Cohen (Magda)

Le chameau sauvage de Philippe Jaenada (Fashion)

La chartreuse de Parme de Stendhal (Roxane)

La chute d’Albert Camus (Christophe)

Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez (Arbobo)

La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole (Neige)

La contrevie de Philip Roth (Cécile de Quoide9)

La course au mouton sauvage de Haruki Murakami (Amanda)

Critique de la raison pure d’Emmanuel Kant (Stéphane)

De l’extermination considérée comme un des beaux-arts de François Meyronnis (Stalker)

L’écume des jours de Boris Vian (Roxane)

En avoir ou pas d’Ernest Hemingway (Arbobo)

L’esprit des lois de Montesquieu (Marco)

Extension du domaine de la lutte de Michel Houellebecq (Arbobo)

Faust de Johann Wolfgang von Goethe (Neige)

Les frères coeur de lion d’Astrid Lindgren (Agnès)

Les frères Karamazov de Dostoïevski (Fashion)

Germinal d’Emile Zola (Arbobo)

Guerre et Paix de Tolstoï (Magda)

L’homme sans qualités de Robert Musil (Cathululu)

L’insoutenable légèreté de l’être de Milan Kundera (Nicolas BàL)

La jalousie d’Alain Robbe-Grillet (Holden)

La marche de Radetzky de Joseph Roth (Magda)

Marie-Antoinette d’Antonia Fraser (Magda)

Martine à la plage de… qui déjà? (Arbobo) ah mais bien sûr, c’est de Gilbert Delahaye et Marcel Marlier! (merci Djac Baweur)

Les mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar (Papillon)

La modification de Michel Butor (Arbobo)

Moi, Charlotte Simmons de Tom Wolfe (Stéphane)

Nedjma de Kateb Yacine (Kellouza)

Notre-Dame de Paris de Victor Hugo (Djac Baweur)

L’œil et l’esprit de Merleau-Ponty (Magda)

L’oeuvre au noir de Marguerite Yourcenar (Funnyface, Papillon)

Les particules élémentaires de Michel Houellebecq (Amanda)

Le Père Goriot d’Honoré de Balzac (Neige, Cécile de Quoide9)

Le potentiel érotique de ma femme de David Foenkinos (Cécile de Quoide9)

Le prophète de Khalil Gibran (Cécile de Quoide9)

Qumran d’Eliette Abécassis (Pierre Rissoan, Funnyface)

Le rivage des Syrtes de Julien Gracq (Nicolas BàL, Funnyface, Fashion)

Un roi sans divertissement de Jean Giono (Funnyface)

Le rouge et le noir de Stendhal (Roxane)

Sinouhé, l’Egyptien de Mika Walatri (Amanda)

Les souffrances du jeune Werther de Johann Wolfgang von Goethe (Neige, Magda)

Des souris et des hommes de John Steinbeck (Arbobo)

Terre des hommes d’Antoine de Saint-Exupéry (Funnyface)

Le Tour du Monde en 80 jours de Jules Verne (Mo)

Truismes de Marie Darrieussecq (Funnyface, Magda, Marco)

Ulysse de James Joyce (Jennifer M.)

Une vie divine de Philippe Sollers (Stéphane)

Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline (Holden)

Waltenberg de Heddi Kadour (Marco)

Zone de Mathias Enard (Stalker)

* Je précise que chaque personne ayant participé au jeu est totalement responsable de ses choix. Je n’aimerais pas que Mister Kundera, que j’adule, vienne me taper sur les doigts pour ce qu’a osé écrire Nicolas BàL! :-)

79 Commentaires

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79 réponses à “Ces livres qui nous rasent : le jeu

  1. Pierre Rissoan

    Cette note est amusante car j’évoquais pas plus tard qu’hier un roman qui m’a fait bailler aux corneilles : Qumran, de Eliette Abécassis. Et pourtant les pavés et les intrigues biscornues ne me font pas peur ! Non, c’est la langueur du récit qui a eu raison de mon opiniâtreté, au bout de même pas une centaine de pages…

  2. @ Pierre : ah ah, intéressant! Au bout de cent pages seulement? Rude. Je n’ai jamais ouvert un roman d’Abécassis, bien que je me le promette régulièrement. Je l’inclus dans la liste, merci!

  3. L’Insoutenable légèreté de l’être de Milan Kundera. Recommandé par une amie dont les goûts esthétiques me paraissaient absolument infaillibles… j’ai trouvé ce roman d’une insoutenable lourdeur : psychologie de comptoir, frisson à 2 francs, incohérences, écriture plus plate que plate… Bref. J’ai laissé tomber le bouquin et je n’ai pas revu celle qui me l’avait prêté. Je le lui ai renvoyé par La Poste.
    :)

  4. livre rasoir = épilation pas cher?

  5. dans le genre philo je trouve que kant aussi est illisible
    bref
    moi je ne sais pas trop là
    je reviendrai

  6. Moi c’est Marguerite Yourcenar qui me fait bailler (je sais : c’est mal). Je n’ai jamais pu finir L’oeuvre au noir, pas plus que Les mémoires d’Hadrien.

  7. Comme Papillon, Yourcenar me fait bailler et me rase comme c’est pas permis mais j’ai fini tous les romans que j’ai lus d’elle (maso jusqu’au bout la fille). Mes « livres de la honte » (copyright Lodge) sont « Le rivage des Syrtes » de Gracq (au programme de l’hypokhâgne, je n’ai jamais dépassé la page 122, je l’ai repris plus tard, même échec, j’ai abandonné) et « Les frères Karamazov » de Dostoïevski.

  8. funnyface

    Gracq, Yourcenar, Abécassis …. pareil, p

  9. funnyface

    ha désolée pour cette interruption involontaire de post … :d en bref j’ai baillé moi aussi et pas fini les bouquins de ces illustres écrivains ….

  10. S’il ne fallait en prendre qu’un, « Le bal », d’Ismaïl Kadaré. Après 80 pages (sur des centaines et des centaines qui s’annonçaient, écrites en tout petit), l’action n’avait avancé que de 5 bonnes minutes.

    J’ai lâché.

  11. houelleberk, par exemple
    steinbeck un peu,
    zola j’en ai pas fini un
    et hemmingway je m’endors

    mais tout ça est très personnel et relatif, j’ai adoré le rivage des syrtes par exemple :-)
    tolstoi je croi que j’ai encore jamais rien ouvert

  12. @ Tous : et les titres alors??? je fais comment moi, pour ma liste, dites!

    @ Nicolas BàL : ouh le vilain! Voilà un livre que j’ai lu en une nuit, je l’adore, il fait partie de mes grands préférés… bon, je le mets dans la liste parce que c’est le jeu, hein…

    @ Galeiliante : au format poche c’est pas cher, mais question rentrée littéraire, ça coûte un bras…

    @ Stéphane : les titres, mister Stéphane!!! Mais Kant est effectivement à tomber de sommeil pour moi.

    @ Papillon : C’est bien quand c’est mal.

    @ Fashion : ohhhh l’aveu de madame Fashion! je note, je note et je ris sous cape comme Satanas…;-)

    @ Funnyface : les titres, les titres, please! parce que ça a l’air de promettre…

    @ Christophe : ah oui, celui que tu appelles le pape des escargots… (j’aime d’ailleurs beaucoup Henri Vincenot, et toi?)

    @ Arbobo : bon et les titres alors? là tu nous donnes du lourd, je veux les titres, je veux!

  13. -houhou : extension du domaine de la lutte (lutte contre le sommeil tant son style est…. inexistant)
    – steinbeck : des souris et des hommes qui préfèrent leur parler que lire les bouquins du précité
    – zola: ???? germinal je crois, mais les germes n’ont pas pris, bizarrement
    – hemmingway : en avoir ou pas (de la patience et du temps à perdre… même le film, pas la meilleur de bogart-bacall, est bien meilleur)

  14. funnyface

    « Qumran » (Abécassis), « l’oeuvre au noir » (Yourcenar), « le rivage des syrthes » (Gracq) … voilà Madame !

  15. @ Arbobo : oh, du lourd, du très très lourd… Steinbeck, quand même… Hemingway! ouch… tu es très méchant! :-)

    @ Funnyface : Décidément, en voilà trois qui vont gagner le concours du livre qui tombe des mains!

  16. funnyface

    des livres qui tombent des mains et qu’on a pas envie de ramasser …

  17. @ Funnyface : la méchante… tu t’entendrais bien avec Arbobo qui lui aussi a choisi un grand nombre de bouquins rasoirs!

  18. funnyface

    et encore je n’ai pas tout mis … si je suis en forme je te ferais une sélection supplémentaire demain. :)

  19. Après les carnets de lecture online, les carnets de non-lecture feront-ils un tabac ?? très bonne idée en tous cas!!
    pour ma part, j’ai une psychologie livresque rigoureuse: un livre entamé doit être fini…heureusement, je ne suis tombé pour le moment que sur des bons bouquins, et je tiens à préciser que je n’ai pas encore abordé un roman de Yourcenar, qui, vu les commentaires, semblent pour certains bien barbante.

    bonnes lectures

  20. aussi La modification, de Butor.
    j’ai lu avec plaisir bien des exercices de styles, mais celui-ci a plus que mal vieilli

  21. Mo

    Proust. Impossible. Pourtant, j’adoooore Gracq.
    Par contre, sec, Tolstoï? Qui campe des personnages si terriblement humains en trois mots et deux détails?
    Bon, c’est vrai, « La guerre et la paix », il faut se farcir les descriptions de bataille. Mais essaie « Anna Karénine », que j’ai lu en premier et qui m’a bouleversée.
    Jules Verne me tombe des mains, j’ai eu le plus grand mal à finir « Le tour du monde… » – j’ai la même manie psychotique queSébastienL. Par contre, j’ai aimé « Michel Strogoff », c’est mon côté russophile fleur bleue…

  22. tu veux des titres pour kant c’est la critique de la raison pure et tout le toutim
    pour tom wolfe je n’ai pas pu finir, je trouve son style sans intérêt ça m’a vraiment soulé, c’était moi charlotte simmons, sinon Nothomb les derniers me déçoivent par rapport à l’hygiène d el’assassin, mais ce n’est pas de la grande littérature quand même, Sollers m’a tué avec une vie divine, parle trop de nietzsche, mais pas forcément en bien, et c’est moins lisible que Nietzsche.
    voilà

  23. Roxane

    « Le rouge et le noir » je n’ai jamais réussi à le lire et « La chartreuse de Parme » pas davantage.

    Sinon « L’écume des jours » je n’ai pas réussi non plus, alors que là par contre j’ai lu d’autres choses de Vian que j’ai aimées.
    Pourtant ce livre est loin d’être un pavé et en fac je pouvais passer 15 jours sur une phrase de Kant ou d’Hegel jusqu’à ce que je pige comment ça fonctionne et que je lise la suite assez rapidement mais si l’écriture n’est pas codifiée et que je n’y trouve pas d’intérêt je lâche l’affaire assez rapidement donc je pourrais faire une liste longue comme le bras de l’inspecteur Gadget…

  24. tu triches, tu prends des livres intellos, des essais, des trucs pointus (turlututu)… Dans ma liste on trouverait évidemment « le père Goriot » qui a dégoûté de Balzac 95% des lycéens français (à moins que ce ne soient l’enseignement des lettres en France qui ne dégoûte de Balzac), « Le Potentiel érotique de ma femme » de Foenkinos (même s’il n’est ni considéré comme excellent ni comme un classique, « La Contrevie » de Philip Roth, tous les romans « ouvriers » de Zola, les Pennac, les Jardin, les Nothomb, etc.

  25. Si José Daniel Fierro ne s’était pas cassé la cheville en descendant les escaliers de la Cinémathèque, il ne se serait pas abonné au câble, n’aurait pas découvert le basket féminin et ne se serait pas embarqué dans cette histoire où interviendront dans le désordre chronologique : un mercenaire américain qui fait du trafic de drogue au Viêtnam, un anarchiste barcelonais des années vingt, un Bulgare louche, et Léonard de Vinci qui inventa un véhicule à deux roues muni d’une selle, avec traction arrière à pédales, autrement dit une bicyclette. Paco Taibo déploie dans cet époustouflant roman toutes les facettes de son talent de conteur, son érudition, sa fantaisie et son humour, sans pour autant négliger le suspense et le mystère. Il a obtenu pour la troisième fois le Prix Hammett (meilleur roman policier d’Amérique Latine) avec ce livre où l’on retrouve le personnage de La Vie même.

    Cette quatrième de couverture m’avait encouragé à lire ce roman cet été et pourtant que de regrets et d’exaspération. On devrait se méfier plus souvent de ces louanges adressées dans ces quatrième de couverture.

    Ps: et dire que son précédent roman m’avait emballé et enthousiasmé, il s’agissait de l’ombre de l’ombre.

  26. en général je me dépêche d’oublier les romans qui me gonflent… mais je pense à Sinoué l’Egyption, de Mika Waltari. ça m’a saoulée, cette histoire ! Rasant au possible.

    Sinon, Haruki Murakami. Je sais. Désolée. Je n’ai pas pu. Lui et moi sommes totalement incompatibles.

    Et mon premier Houellebecq (Les particules élémentaires) qui fut aussi mon dernier.

    Sinon, les aventures de Stéphanie Plum :)(je sors avant de me faire tirer dessus…;)

  27. j’avais parlé de ces livres qui nous tombent des mains dans un article sur mon blog:

    La lecture abandonnée


    donc pour moi:
    La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole.
    Je n’ai pas pu finir le Zarathoustra de Nietzsche.
    Pour l’instant Proust m’est tombé des mains, plusieurs essais infructueux, mais je m’accroche et je réessaierai.
    Le père Goriot m’a aussi dégoutée de Balzac…
    Stendhal pas fan non plus.
    @ Stéphane: Acid Test de Tom Wolfe est vraiment génial

  28. holden

    La jalousie de Robe-Grillet… Je sens bien l’expérimentation littéraire, ce qui peut, par ailleurs, constituer un intérêt théorique… mais je n’ai pas pu aller au-delà de quelques pages…

    Autrement, il y a l’ « inavouable », le « voyage au bout de la nuit » de Céline… rien à faire, je ne parviens pas à passer les 50 premières pages… je prends pas… J’ai du mal à me l’expliquer d’ailleurs…

    Nicolas Bàl, Kundera, de la psychologie à deux francs… c’est un peu dur quand même… As tu lu « risibles amours », il dissèque les ressorts des rapports humains avec tant de justesse et de jubilation…

  29. Déjà que vous tapez tous sur Marguerite Yourcenar alors qu’elle a écrit des textes superbes et pas chiants du tout (Nouvelles orientales, Feux…)… mais si en plus Amanda vient descendre Waltari ET Murakami (@ Amanda: c’est ton droit absolu, je ne le remets nullement en cause), là non, c’en est trop. Magda, tu peux rajouter l’option « défendu par blogueur xy » à ta liste, stp ? Après tout, pas de bonne bagarre littéraire avec uniquement des détracteurs ;) .

  30. ah ce moment là je veux bien défendre balzac aussi, en plus de gracq :-)
    notamment pour ses textes courts, Massimila doni par exemple

  31. A ceux et celles, dont j’ai longtemps fait partie, que « Le Père Goriot » a dégouté de Balzac – un dégout de bon gout puisqu’estampillé Educrassion Nationulle (mes excuses à tous les bons profs dévoués, lecteurs, innovateurs… Fashion et Mo en particulier) – je recommande la lecture du « Chef-d’oeuvre inconnu » : court, intéressant (surtout si l’on aime l’art), vivant, fantastique (revisite le mythe de Pygmalion).

  32. yep, et en GF, 3 pépites d’un coup : Gambarra, Massimila Doni, Le chef d’oeuvre inconnu :-)

    miam

  33. @agnès : je te jure que j’ai essayé ! mais non. pas possible pour moi ;))

  34. Mo

    Agnès: moi Balzac je m´en fiche, j´enseigne pas le francais, nananère… (et c´est pas des fautes, c´est un clavier allemand!)
    Mais je défends Marguerite avec toi!!! Par contre, Murakami, je n´en ai lu qu´un, mais je n´ai aucune envie de réessayer…

  35. @ Arbobo : C’est l’édition que j’ai :) . Réhabilitons les textes méconnus de Balzac !

    @ Amanda : Je te crois :) .

    @ Mo : Je sais bien mais tu es prof quand meme. Et oui, Marguerite au pouvoir (ah non merde, elle est morte, ça ne marche pas). Et sinon tu as lu quel livre de Murakami ?

  36. Mo

    « Au sud de la frontière, à l´est du soleil », si je me souviens bien…
    Je n´avais pas accroché du tout, mais lu en entier quand meme!

  37. Ah tiens, j’en avais oublié un : « Le prothète » de Khalil Gibran (c’est niais, mais d’un niais…)

  38. si quelqu’un veut récupérer tout Proust… je fournis les madeleines qui vont avec :)

  39. @ Funnyface : ça va saigner on dirait…

    @ Sébastien L. : quelle chance! tu es un spécimen! Tu n’as jamais lâché un bouquin? C’est que tu dois être très très patient comme garçon… ;-)

    @ Arbobo : jamais lu Butor. Mais ce nom m’a toujours fait poiler.

    @ Mo : ah! (cri d’horreur épouvanté) Tu touches à mon Marcel! Pour Tolstoï, je suis navrée, j’ai fait mon mea culpa, mais je ne peux pas. Barry Lindon l’Irlandais me bassine avec Anna Karénine, je finirai bien par le lire. Mais je suis comme toi pour Jules Verne : beuh… je le préfère en dessin animé avec le chat, le chien et compagnie. Ca c’était chouette, surtout avec un pot de Nutella.

    @ Stéphane : eh ben voilà! (j’en ai pas lu un)

    @ Roxane : Stendhal c’est d’un chiant! Je te suis complètement. Ca m’épile plus que ça ne me rase encore. Mais Vian! Qu’est-ce qui t’arrive ma petite Roxie?

    @ Cécile de Quoide9 : tu es injuste, « Guerre et Paix » c’est un gros classique et « La marche de Radetzky » est très connu… pas si pointu tout ça. Ah, « Le Père Goriot »… moi j’ai aimé. Balzac, c’est pas facile. Il est chiant au premier abord, merveilleux au bout de cent pages. Les romans ouvriers de Zola te gavent? Même « L’Assomoir »??? Alexandre Jardin, beurk, et Nothomb, beurk beurk.Mais « Le prophète », j’adore… Et tu commences à me connaître, je ne peux pas supporter la niaiserie!

    @ Mohamed : haha, j’adore… je crois que c’est le commentaire le plus méchant de tous, il est fabuleux!

    @ Amanda : Ah , « Les particules élémentaires », quelle absence de talent et de style, je suis bien d’accord! Quels titres de Murakami? Pour la liste Mrs Amanda…

    @ Neige : ah je ne me souviens pas, pourtant je croyais connaître tous tes posts. Dis-donc, t’en as eu des dégoûts…

    @ Holden : ah oui, Céline c’est inavouable, mais c’est assez vrai. Merci de défendre Kundera, cher Holden.

    @ Agnès : Ah non pas de liste de défense. C’est le jeu, Frau Niessu. Dur, dur, je sais. Moi aussi je souffre comme toi. Mon pauvre Marcel, mon pauvre Milan!

    @ Arbobo : mais défendez, défendez, chers amis. C’est fait pour ça, un blog.

    @ Gondolfo : je vais pleurer. Donne-les moi vite avant que quelqu’un ne fasse un bûcher avec. Mon pauvre Proust adoré. Je veux bien les madeleines aussi.

  40. funnyface

    hé hé … en voila 3 autres : « Truismes » de Darrieussecq a eu raison de moi au bout de la 67eme page, « un roi sans divertissement » de Giono (un supplice … mais je l’ai fini quand même), et au risque de me faire virtuellement assassiner … « Terre des hommes » de ST exupéry (lu en diagonale, jusqu’à la fin…) désolée …

  41. Holden : Sinon, tu souhaites vivre encore longtemps ou tu persiste à rester sur ton avis complètement débile et suicidaire ?

    Hm ?

    ;-)

  42. Martine à la plage, aussi.

    c’est nul.

    même que si, d’abord!

  43. funnyface

    @ arbobo : tu fustiges un grand classique la quand même !!! ;)

  44. Tant que nous en sommes à tirer sur les classiques jeunesse : Les frères coeur de lion d’Astrid Lindgren. C’est niais à crever, écrit avec les pieds et complètement nul. Sauf qu’aller clamer ça en Suède relève du suicide, au moins social.

  45. enfin mon courage est reconnu !

  46. Moi j’aime bien Martine : http://popmartine.over-blog.com

    Sinon, je trouve particulièrement rasant Le barbier de Séville.

  47. Et La chute m’est tombé des mains.

  48. Sans parler de L’assomoir qui m’a terrassé.

  49. Mais tout ça n’est rien à côté du pétage en règle des deux rotules d’Holden par les yougos que je vais lui envoyé pour l’inciter à retrouver du cœur à reprendre la lecture du Voyage au bout de l’ennui.

    Oups, lapsus !

    (absolument pas révélateur pour moi, l’ayant lu 3 fois dans ma vie. je sais, c’est peu quand on est fan, mais bon, jépaksaàfout’ quand même)

  50. excousez pardon,
    chéparou le mossieu qu’est pas gontille avec la domoiselle céline?

    c’est pour lo faire oune sourprise…

    signé : Vlad & Rodovan

  51. @ Funnyface : « Truismes », quelle m… monumentale ce bouquin! Voilà un roman pour lequel je n’ai pas envie de mâcher mes mots. Complètement surestimé et mal écrit. Le Giono m’a rasée, je suis d’accord. Et je n’ai pas lu cet Saint-Ex là. Mais tu n’as pas à être désolée. On est bel et bien dans l’inavouable, c’est le but du jeu Funnyface!

    @ Christophe : ouuuuuuuuuuuuuh… duel à l’heure où blanchit la campagne…

    @ Arbobo : oh!

    @ Agnès : génial!!!

    @ Arbobo : oh! oh!

    @ Christophe : ah j’adore ces couvs… ta spécialité même en BD à ce que je vois…
    En ce qui concerne le Barbier de Séville, mon Dieu que je suis d’accord!
    Mais « La Chute »! non! et « L’assomoir »! M’enfin!Et laisse donc ce pauvre Holden tranquille. Il a des… du courage d’avouer ça tout de go! J’admire.
    Ah ce Christophe! (dites, d’ailleurs, cher ami, ces photos que vous avez prises dans mon dos… vous êtes farceur).

    @ Arbobo : oh oh oh oh!

    @ Arbobo : oh oh oh oh oh!

  52. funnyface

    pour « truismes » tu me rassures, j’ai des amis qui ont aimé alors je me sentais un peu seule … :)

  53. @ Funnyface : non c’est une vraie daube, une belle vraie daube. Je te rassure. Nous sommes au moins deux!

  54. Hm… il semblerait que quelques uns de mes comms…

    Brefle, je répète :

    Il est rasant, le barbier de Séville.
    Il m’est tombé des mains, La chute.
    Il m’a laissé KO, l’assomoir.

    Bon, Vlad et Rodovan, faut aller faire un tour chez Magda, l’aider à faire comprendre de subtiles jeux de mots.

  55. de Murakami : la course au mouton sauvage :)
    il doit me manquer un truc dans la tête : je ne suis pas arrivée à rentrer dans cette histoire de mouton ! (en revanche, hum… si ma mémoire est bonne, à l’époque, j’avais bien aimé l’histoire de la femme qui se transforme en truie…..!!)

  56. holden

    et pourtant j’ai adoré « entretien avec le professeur Y »… non, y a un truc avec le « voyage au bout de la nuit », ça passe pas…

    J’ose même plus le reprendre en mains, de peur d’être confronté à nouveau à un ennui illégitime… alors je prends mes jambes à mon cou pour m’épargner les faveurs des fleuristes yougoslaves.

  57. Je confirme: beaucoup de commentateurs devraient s’abstenir d’avouer leurs difficultés à lire certains immmmmmenses classiques. Bon, je ne reprends pas la liste, hein, mais bon Dieu!
    (bon, Marguerite Yourcenar, ok; je l’aime beaucoup, moi Margot, mais c’est vrai que c’est un peu chaud à lire sur la plage). En fait, je crois qu’il y a dans la liste de très mauvais souvenirs scolaires (encore la faute de ces salopiots de profs!); découvertes dans le plaisir de la solitude, beaucoup des oeuvres ci-dessus auraient été appréciées, j’en suis sûr.
    Bon bref. A moi. Ben moi j’aime toute la littérature, je ne m’ennuie jamais jamais, je n’ai que des bons souvenirs de lecture… ok, Marco fayot pas crédible. D’accord, j’avoue: comme Magda, la philo de façon générale (et pourta

  58. (oups) nt je m’intéresse beaucoup aux questions philosophiques _ mais de loin). Sans même parler des philosophes incompréhensibles (Hegel et tous ses copains), il y a les traités politiques du XVIII° siècle, super clairs et bourrés d’enjeux contemporains, mais qui tombent automatiquement des mains (même en serrant fort). Par exemple, je mets au défi qui voudra de lire in extenso, et avec plaisir, « L’Esprit des lois » de Montesquieu. Pour moi: mission impossible.
    Sinon, en littérature contemporaine, il y a le roman d’Heddi Kadour « Waltenberg », sorti en 2005, qui est un roman absolument magnifique et subtil, mais que je n’ai pas encore terminé après 3 années de tentatives de lecture acharnées; au delà de deux pages, je m’endors; pourtant, vraiment je le trouve génial; bon, je ne désespère pas, j’approche de la moitié: il me reste 400 pages à lire sur 700. d’ici 2013 peut être?

  59. (@ Magda et Funnyface: pour « Truismes », on est au moins 3… pas de doute, c’est très avouable!)

  60. … « L’Alchimiste » de Paulo Coelho…

    … et je continue l’exploration de ce blog.

  61. Ah, j’en ai deux récents (dans tous les sens du terme) : « Le chameau sauvage » de Jaenada (un pensum ce roman, j’en ai eu assez d’attendre l’humour tant vanté, j’ai arrêté à la page 101) et « L’aveuglement » de José Saramago (abandonné page 103, j’ai trouvé ça extrêmement lourd et indigeste).

  62. tombé en cours de route : Cent ans de solitude,de marquez. Pas du tout mon univers. Beaucoup de choses attirantes, mais je reste à quai. La rançon d’un parti pris affirmé, malgré le talent.

    sinon juste pour dire, en fait je suis fana de littérature américaine, quand je laisse steinbeck ou hemingway tomber de ma table de nuit, c’est pour mieux y mettre dos passos, morrison, philip roth, faulkner (mon dieu vivant, ah merde il est mort), tennessee williams, banbara, mc innerney, o’connor, plath, parker, Mc cullers, dorothy west, richard ford, fitzgerald, carver…
    que je vénère à peu près tous à des degrés divers ^^

    aimer du lourd c’est une chose, les aimer tous, c’est probablement à sa manière ne pas avoir de goût.

    en revanche il y en a qui sont tellement nimbés de leur aura de classique que je n’ai pas encore osé m’y frotter (tolstoi, proust).
    ou alors ceux tombés en désuétude, ça fait moins peur, comme les génialissime Euripide qui n’a pas pris une ride (pourtant j’étais par avance persuadé du contraire).

  63. En lien, mon (dernier) livre rasant, Zone de Mathias Énard qui, au moins, à les honneurs de la presse.
    Sinon, le plus mauvais livre, toutes catégories confondues, qu’il m’a été donné de lire est : De l’extermination considérée comme un des beaux-arts de François Meyronnis.

  64. Martine, de Gilbert Delahaye et Marcel Maltier, bien entendu !

    La liste des livres qui me sont tombés des mains est assez longues, et inclus beaucoup de Grands Auteurs Qu’Il Faut Respecter (ça en constitue même la majorité), mais celui que j’ai envie de voir figurer ici, c’est une sorte de point d’orgue, de climax dans le chiant, je me demande même par quel espèce de masochisme je me suis forcé d’aller jusqu’au bout – peut-être pour pouvoir, plus tard, bomber le torse à l’instar de ces paras qui, après avoir vécu l’Indochine, l’Algérie et l’Afghanistan, peuvent dire : « I did it » – il s’agit du terrrrrible Notre-Dame de Paris du grand totor, qui est quand même une sacrée putain d’épreuve.

  65. Ulysse – James Joyce… Une horreur en papier !
    Merci de ta visite chez moi, super ta série sur les grafs. Encore!

  66. @ Christophe : ahhhhhhhhhhhhhh… j’aurais dû m’en douter, venant de toi… mais je suis tombée dans le panneau. Trop tard, je vais pas les retirer de la liste pour autant, j’ai 68 commentaires à gérer mon vieux, avec des bouquins par dizaines à intégrer à l’article, l’enfer. Et quand est-ce que je commence « A rebours » dans tout ça avec mes douze heures de tournage par jour? ;-)
    PS : qui sont Vlad et Rodovan?

    @ Amanda : le titre de Murakami est génial en tout cas. Ah, bon, tu as aimé « Truismes », toi? Remarque, vous êtes nombreux à lui avoir trouvé des qualités, à ce bouquin. QUi ne m’a pas du tout séduite.

    @ Holden : pareil pour moi, je n’ai jamais passé les vingt premières pages. Faudrait que je pousse un peu plus loin tout de même.

    @ Marco : ah, un philophobe comme moi, ça fait du bien. Même si dans l’absolu, n’est-ce pas, nous trouvons les concepts formidables. Bon. Cher Marco, je trouve très bien, moi, que des lecteurs osent descendre de grands classiques de leur piédestal, justement. Cela prouve que l’Education Nationale forme quand même un peu l’esprit critique, non?
    Et pour « Truismes », formidouble, nous sommes donc 3!!!

    @ Daniel Fattore : Ah, « L’alchimiste » ne m’a pas ennuyée, il m’a atterrée! A bientôt alors!

    @ Fashion : je ne connais ni l’un ni l’autre. Hop, dans la liste, et ils n’en sortiront pas en ce qui me concerne, trop de belles choses à lire par ailleurs! :-)

    @ Arbobo : ah, quand même, il faut que tu t’essayes à Proust. C’est extraordinaire, et je pèse mes mots. Mon meilleur ami ne voulait pas le lire ; je lui ai offert « Comment Proust peut changer votre vie » d’Alain de Botton et il s’est mis à dévorer « La Recherche ». Comme quoi!

    @ Stalker : « De l’extermination considérée comme un des beaux-arts » : le titre seul m’emmerde!

    @ Djac Baweur : ah oui je suis d’accord, « ND de Paris » compte un nombre ahurissant de pages à hurler d’ennui. Mais il y a des passages tellement sublimes… et la mort d’Esmeralda est si révoltante… C’est toute la loghorrée sur Paris qui est ennuyeuse à périr.

    @ Jennifer M. : ah, oui, l’Ulysse, tout le monde le dit… quand même, je suis tentée de le lire un jour, pour voir…

  67. J’avais offert à Arbobo « Comment Chateaubriant a changé ma vie » et il a dévoré une entrecôte.

    :-(

  68. Rah ouiiii ! Yourcenar, Les Mémoires d’Hadrien. Conseillé par une amie. Que je ne vois plus.
    Purée. Si on continue comme ça, je vais me rendre compte que j’ai perdu de vue volontairement tous les gens qui ont voulu me faire lire un livre… :/

  69. @ Christophe : ah ah ah huhuhu celle là je l’ai comprise tout de suite.

    @ Nicolas BàL : Heureusement que tu ne fréquentes pas les blogueurs en dehors alors… :-)

  70. J’aurais rajouté Nedjma de Kateb Yacine à cette somptueuse liste, histoire de mettre ma touche algéroise. J’ai presque honte de dire que je n’ai même pas pu dépasser les 50 premières pages de ce roman. D’ailleurs, bien que tous parlent d’une même voix pour dire que c’est un CHEF D’OEUVRE de la littérature francophone algérienne, peu ont su m’en dire plus.

    Kellouza

  71. Hopopop’ !

    En fait, on attribue à tort les Mémoires d’Hadrien à Yourcenar. Après enquête, elles seraient d’Hadrien.

  72. Hopopop’ !

    En revanche, on me signale que d’aucuns feraient accroire que le Quatuor serait d’Alexandrie. Alors que pas du tout : il est à Madeus.

  73. Hopopop’ !

    Romain Gary ne fut pas le seul à user d’un pseudo pour goncourir, Gracq ayant même choisi le blaze d’un antique collectif pour son Rivage.

    Mais ça, évidemment, personne n’ose le dire.

  74. Bon, je n’ai peut-être pas voté ou que c’est qu’il faut, mais je reprécise :

    Le barbier, la Chute et L’assommoir n’étaient que de pathétiques jeux de mots, mais je ne les ai pas proposés sérieusement.

    En revanche, j’ai voté pour La conjuration des imbéciles, dont j’ai par ailleurs déjà dit que je doutait qu’elle fut réellement d’O’ Toole.

    Sinon, je vais manger, mais ça, vous ne pouvez pas le savoir, parce que les comms n’indiquent pas l’heure sur ce blog (ou pas encore ;-) )

  75. @ Kellouza : hop, je l’ajoute à la liste, merci! (50 pages en effet, c’est peu, ça ne donne pas envie)

    @ Christophe : ah ben dis donc, lol, hein.

    « Le Quatuor d’Alexandrie », je suis en train de le lire justement. C’est vachement beau.

    Quant à l’heure sur les coms, je l’ai enlevée volontairement!

  76. laurent

    si je devais faire une liste des cent livres qui m’ont le plus passionnés , j’y retrouverais une bonne partie de ceux de la votre… les autres commentaires montrent bien que ceux qui fait le bonheur des uns….. ce qui ne veut pas dire qu’il n’y ait pas de la bonne littérature.
    est-ce qu ‘on écrit ( et est-ce qu’on lit d’ailleurs?) toujours pour se distraire? l’effort peut ennuyer et penser peut être un effort..

  77. @ Laurent : oui, l’effort peut ennuyer… ce billet est un aveu, plus qu’un reproche fait aux auteurs et aux livres qui nous rasent. Un aveu d’échec. Certaines lectures, d’abord pénibles, se révèlent fantastiques au fil des pages. Cela fut le cas avec Proust en ce qui me concerne. C’est bien pour cela que le billet concerne « les grands classiques » : c’est de la bonne littérature, mais on a échoué.

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